Castèl de Montpelhièr
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 [Histoire RR] La Fronde

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MessageSujet: [Histoire RR] La Fronde   [Histoire RR] La Fronde EmptySam 20 Mar 2010, 02:14

http://3ans.lesroyaumes.com/index.php/La_Fronde

Origine


Fin 2005, désabusés par le comportement de Lévan qu'ils jugeaient peu fair-play et restrictif à cause notamment de son manque d'implication RP et certaines des choses qu'il imposait avec comme seul argument celui d'autorité inhérent à son statut d'admin et propriétaire du jeu, désabusés par cela d'un côté donc et aussi désireux de s'engager dans un RP d'envergure, certains joueurs imaginèrent de se révolter contre l'autorité de celui qui était sur le trône de France, le Roy Lévan III pour les loyalistes, l'usurpateur Lévan III pour les frondeurs.

L'argument HRP principalement évoqué par les frondeurs était de demander à ce que le Roy-Admin laisse sa place à un Roy-Joueur. Espérant ainsi avoir un Roy plus présent, générateur de RP.

Mais en bons rôlistes -ça peut paraître subjectif comme qualificatif, mais je crois que beaucoup s'accorderont à dire qu'il y avait de bons rôlistes parmi les frondeurs- en bons rôlistes donc, ces joueurs décidèrent d'amener le changement de manière RP (quoique certains pourraient dire qu'ils tentèrent de forcer Lévan à faire ce changement de manière RP après avoir échoué dans cette entreprise de manière HRP). Il fallait donc des arguments RP pour demander à ce qu'un nouveau Roy soit désigné. Commença alors une campagne de dénigration vis-à-vis de Lévan III, il lui fut notamment reproché d'avoir assassiné son père Lévan II pour accéder au pouvoir, de ne jamais avoir été sacré, de vivre en concubinage avec une fille de peu de vertu qu'il aurait échangée à Goel contre le titre de Duc de Bourgogne (MllelaFee, épouse de Lévan III, était en effet fiancée à Goel avant que celui-ci ne soit nommé à la tête du Duché de Bourgogne) ou encore de refuser de procéder aux rachats royaux promis.
Les loyalistes répondaient que Lévan II n'avait pas été assassiné, que l'union entre Lévan III et MllelaFee avait bel et bien été célébrée par l'Eglise et qu'il tiendrait bientôt ses promesses quant aux rachats royaux.

Regroupé au sein de l'association qu'ils nommèrent Confrérie des Enfants de Noé, les premiers frondeurs, en plus de planifier l'éventuelle révolte armée, tentaient de rallier à eux l'opinion publique au travers de pamphlets, pièces de théâtres ou encore articles de journaux (dans le Mercure de France de Volpone notamment). Parmi ces instigateurs et penseurs de la fronde figuraient notamment Gomoz, Caedes, Volpone, Jarkov ou encore Tsarine.

A noter que contrairement à ce qui a été prétendu par les adversaires de la Fronde, elle ne fut pas organisée par le PARS, même s'il est vrai que beaucoup des premiers frondeurs étaient membres de ce parti. D'ailleurs non seulement beaucoup de gens au PARS découvrirent la Fronde en même temps que tout le Royaume, mais aussi la Fronde ne fut pas soutenue par tous les membres du PARS, laissant certains indifférents alors que d'autres étaient dans le camp loyaliste (les plus célèbres étant Alsbo, loyaliste modéré dont l'attitude lors de la Fronde fut équivoque mais qui fut bien content de recevoir de Lévan III la régence de la Champagne après la chute de Reims, et Knightingale, ardent défenseur de l'ordre établi et habile courtisan qui sut choisir le camp du vainqueur.)


Révolte


Le 15 janvier, après l'annonce faite de la part de Lévan III de son intention d'enterrer le corps de sa défunte épouse en Champagne, le Duc de Champagne, Caedes lui interdit l'entrée de son duché et déclara ne plus reconnaître son autorité sur le Royaume de France, arguant en outre qu'il ne lui avait jamais prêté allégeance.

La réaction royale fut immédiate : mobilisation de son armée en Artois, Duché loyaliste par tradition royaliste et haine de la Champagne. Le 20 janvier les troupes royales entrèrent en Champagne et réussirent ensuite à prendre le château de Reims malgré l'opposition champenoise. Après la chute de Reims, le Duc Caedes fut emprisonné à Paris où il mourut, sans doute assassiné par son ami Jarkov, amant de Tsarine éconduit par le retour de Caedes qui avait récupéré en revenant sa femme Tsarine en plus de son titre de Duc de Champagne. Cette dernière trouva aussi la mort dans ces tragiques événements, ne survivant pas à une fausse couche. Jarkov trépassa peu de temps après aussi.

Entre temps il avait été demandé aux autres Comtés et Duchés du Royaume de prendre position. Certains avaient déjà dépêché des hommes pour défendre qui le Roy, qui les frondeurs.

La situation était confuse, du côté des frondeurs on trouvait la Champagne, la Bretagne, la Duchesse de Normandie Enox -vite désavouée par son peuple et démise de ses fonctions-, une majorité des Pairs de France ou encore une minorité des ecclésiastiques dont Arnvald.

Du côté des loyalistes étaient l'Artois, l'Anjou, la Normandie ou encore le Pape et l'Eglise.

En Bourgogne le Duc Cardinal contesta l'autorité de Lévan III -rappelant au passage qu'il avait prêté allégeance à la Couronne et non à Lévan III- et fit un discours public dans lequel il annonça refuser de céder à l'ultimatum du 16 janvier demandant à ce que son allégeance soit donnée à Lévan III et réclama la tenue des Etats-Généraux : "(...)Conscient que jamais Lévan III n’abdiquera et que les Seigneurs révoltés n'accepteront plus d'avoir Lévan III à la tête de notre Royaume, il me semble que la seule alternative qui puisse nous préserver des affres d’un conflit armé entre Français est la constitution des Etats-Généraux, qui auront comme première tâche de maintenir l’ordre et la sécurité dans notre Royaume.
Mon appel, vous l’aurez compris, signifie que Lévan III n’a pas ma confiance pour rétablir l'ordre. Je souhaite voir à la tête de notre nation une personne qui s’occupera du sort de son peuple, je souhaite voir à la tête de notre nation une personne qui saura se montrer digne du privilège divin que lui aura accordé notre Seigneur, je souhaite voir à la tête de notre nation une personne qui saura maintenir une cohésion dans notre Royaume. Il appartiendra aux Etats-Généraux de nommer cette personne. Lévan III n’est pas cette personne.(...)"
Cardinal termina en annonçant qu'il démissionnerait si le peuple ne souhaitait pas le suivre dans son entreprise, un referendum populaire fut organisé par Arfax. Le 18 janvier, constatant un résultat serré et fort du soutien de la majorité du conseil ducal, Cardinal déclara que le peuple bourguignon était derrière lui et écrivit à Lévan III pour lui annoncer qu'il n'aurait pas son allégeance et lui demander de convoquer les États-Généraux (missive du beau Cardinal à Lévan III). Le loyaliste Biquette quitta alors le conseil ducal de Bourgogne.

Le Berry dont le Duc JuJu était parmi les créateurs du mouvement, demanda lui aussi officiellement à ce que soient convoqués les États-Généraux. "Nous reconnaissons Levan comme Souverain du Royaume de France, mais non comme Roy tant qu'il n'aura pas reçu la bénédiction divine et le prions d'organiser au plus tôt des États-Généraux afin de rammener une réelle stabilitée et une réelle cohésion au sein de notre pays." Déclaration qui lui valu une intervention militaire de la part de la Touraine, du Limousin et du Bourbon Auvergne qui avaient essentiellement des volontés expansionnistes plus que par réelle fidélité levanesque... Mais le Berry tint bon et repoussa les trois armées avant de les raccompagner à leurs frontières. Il me semble par ailleurs bon de rajouter qu'à aucun moment il n'avait été question de la part des Frondeurs de faire acte de violence contre la Couronne. Mais seulement de tirer le signal d'alarme.


Revendication


La principale revendication des Frondeurs était la convocation des Etats-Généraux dont le tractanda prévu était :

  • Nous établirons premièrement la vérité sur la légitimité de Levan III en tant que Roy :

    • Nous diligenterons une enquête à propos de l'accusation de régicide et de parricide dont il est accusé ;
    • Nous établirons la liste des faits que l'on lui doit et de ce dont il est coupable ;
    • Enfin, nous voterons pour établir les faits devant être considérés comme avérés et ceux qui ne devront pas l'être

  • Nous voterons ensuite, fort de notre précédente analyse si Levan III doit être considéré comme Roy ou Régent et si l'on doit remettre en cause le fonctionnement Royal.
  • Uniquement dans le cas où nous déciderions de le remettre en cause :

    • Nous établirons les nouveaux droits et devoirs du Roy
    • Nous veillerons à la mise en place des institutions de contrôle
    • Nous définirons les critères afin de déterminer le Roy
    • Nous veillerons à la désignation du Roy

  • Enfin, et pour terminer ces Etats-Généraux, nous procéderons à un vote consultatif désignant les personnes convaincues coupables d'avoir mal agi parmi les révoltés et les fidèles de Levan III

Ces Etats-Généraux auraient dû être présidés par Gomoz de Penthièvre, dit aussi Le Rédempteur, et placé sous le contrôle des Ducs, Comtes et Pairs ayant rejoint les Etats-Généraux. Il leur aurait été alors demandé de s'assurer que les débats se déroulent le plus objectivement possible et dans de bonnes conditions.

La propagande royaliste quant à elle, prétendait que l'unique objectif des frondeurs étaient de mettre Caedes ou Volpone sur le trône royal. Ces deux derniers se défendaient de pareilles vues, rétorquant qu'ils se savaient trop haïs par une grande partie du Royaume pour songer à être désignés Roy. Beaucoup dans le camp de frondeurs faisaient d'ailleurs de Jehan leur champion pour monter sur le trône.

A noter encore que pour la plupart des frondeurs, le fait de devenir Roy impliquait que son personnage allait mourir dans les six mois à venir. Ainsi accéder au trône était une voie sans issue, pas une étape dans la progression de son personnage, ce qui, pensaient-ils, éviterait de voir de mauvais rôlistes soucieux de conserver leur personnage devenir Roy. La limitation dans le temps aurait permis aussi d'éviter qu'un joueur ne s'accroche au pouvoir. Plusieurs modèles furent discutés, on proposa par exemple que le Roy ne sache pas quand son personnage mourait, que cela soit tiré aux sort par une tierce personne (la date et la façon dont il meurt), ainsi il pourrait plus difficilement préparer son après-règne (et ne pas savoir quand on meurt est aussi plus cohérent avec ce qui se passe IRL).


Conséquences


Reims tombé, de nombreux frondeurs morts, la constatation qui s'imposait était que Lévan III et les loyalistes avaient réussi à mâter la révolte. Lévan III, sans doute en réponse au cri de ralliement des frondeurs "point n'est Roy qui à Reims n'est oint", organisa son sacre à Reims. Lévan III sacré, Cardinal préféra renoncer au titre de Duc de Bourgogne plutôt que prêter allégeance à celui qu'il appellait Lévan III le fol, Persan fut nommé Régent jusqu'au prochaines élections. En Champagne, maintenant propriété du Domaine Royal, Alsbo reçut du fraîchement consacré Roy de France la Régence et la responsabilité de ramener le calme dans le Duché.

Lévan III annonça dans une missive adressée à tous ses sujets qu'il nommait un Grand Maître de France, en la personne de Biquette, qu'il nommerait bientôt de nouveaux Pairs pour palier aux décès ou disgraces de certains, qu'il écouterait les doléances du peuple réunies dans un cahier, qu'il songerait à une éventuelle tenue des Etats-Généraux et qu'il retirait toute fonction dans les institutions royales à Volpone.

Quoi qu'en disent les loyalistes, certains frondeurs réfutent l'idée que la Fronde fut un échec, arguant qu'elle changea radicalement le fonctionnement des institutions royales, une grande partie du pouvoir royal ayant été transmis à la Pairie et au Grand Maître.

Par contre d'un point de vue HRP, il faut reconnaître que la fronde échoua à établir sur le trône un Roy-Joueur et marqua la départ de plusieurs joueurs ayant eu un rôle prépondérant et apprécié dans les premiers mois du jeu.
Liens


La Catin qui se voulait Reine de France, pièce de théâtre satirique écrite avant la Fronde par la Confrérie des Enfants de Noé
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